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Je sors de mon sommeil pour aborder avec vous mon point de vue sur la présidentielle. Emmanuel Macron semble sur un nuage, attirant des opportunistes de tout bord. On voit des gens de droite le soutenir (pas forcément une surprise) mais aussi des partisans censés se situer au sein de la gauche dite républicaine. Parmi eux, Jean-Pierre Chevènement, pourtant rival éternel des idées portées par… le macronisme.
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Peu avant la présidentielle de 2017, il y a 4 ans, j'avais écrit ce texte : "Moi gaulliste de gauche, je vote Jean-Luc Mélenchon". En parallèle, j'avais écrit un autre texte "Nous ne sommes pas cette gauche" en fustigeant la gauche version Hamon, version communautariste. Je défendais avec quelques amis la candidature de Jean-Luc Mélenchon parce qu'il avait semblé prendre le tournant républicain, en défendant la nation, une union à la type Podemos (le Podemos de Monedero au-dessus des clivages), la République sociale, une et indivisible.
Peu après son élection, Jean-Luc Mélenchon et ses camarades au Parlement ont choisi de virer de bord idéologiquement, jouant des ambiguïtés, considérant qu'il fallait à la mode "Terra Nova" récupérer le vote musulman.
Aujourd'hui, je pourrais de nouveau écrire un texte "Nous ne sommes pas cette gauche-là" à l'encontre de... Jean-Luc Mélenchon. Ses dernières positions sur les attentats, critiquant ce système qui serait à l'œuvre dans les événements avant les élections pour stigmatiser les musulmans... mettant sur un même plan les faits divers avec les actes barbares islamistes.
La France insoumise coule intellectuellement car Jean-Luc Mélenchon pousse ses lieutenants - comme A. Quatennens - à le défendre bec et ongles, face à des Français et médias qui ne capteraient donc en rien la pensée complexe du leader. Ils tronquent le propos et les allégations formulés par Jean-Luc Mélenchon. Plutôt que de faire le dos rond, profil bas, avouer une bêtise orale, les cadres LFI font bloc.
Leur stupidité n'a pas d'honneur.
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Aidé par une gauche pulvérisée et une droite modérée sans espace politique, le duel Macron / Le Pen semble inévitable pour 2022. La tâche pour contrer cet effondrement politique et intellectuel semble délicate. A moins qu’une incarnation n’émerge en mêlant discours social, non techno, patriotique et sans radicalité institutionnelle.
Photo : Thomas Bresson (Manifestation de Gilets jaunes, à Belfort, le 29 décembre 2018)
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La crise du coronavirus fait apparaître la grande faiblesse de nos Etats, enclins depuis des dizaines d’années à ne penser qu’à travers l’économisme, le marché et le business. Plusieurs leçons doivent être retenues de toute cette tragédie, à commencer par une réorientation de nos priorités. La France doit réaffirmer son modèle social et son non-alignement économique.
(Lire la suite ici)
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Paris, Gilets Jaunes - Acte IX, photo prise par Olivier Ortelpa
Entre les Gilets jaunes, les grévistes des différents services publics et la colère du citoyen lambda contre la réforme des retraites, la contestation s'est globalisée. Logique, le pouvoir macronien a clairement aggravé une crise sociale jusque-là latente. Ayant pour seule réponse le mépris contre le peuple - "les gens qui ne sont rien" ou "les fainéants" - la République en marche détruit peu à peu le mince espoir des Français envers leurs élites politiques.
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