• A moins d'un an de l'élection présidentielle, en cette fin d'été, l'Islam déchire la France. La politique est brouillée entre ceux considérant les attentats de Nice ou le Burkini comme un hors-sujet sur l'Islam, ceux qui préfèrent ne pas du tout en parler, ou ceux qui en ont déjà fait un thème central de campagne, parfois avec grossièreté. L'Islam, un sujet trop sensible pour en parler ? Et bien justement parlons-en...

     

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  • Discussion sur une mondialisation qui profiterait, cette fois-ci , non pas aux élites politico-économiques mais aux Peuples.

                                      Les pays arabes en révolte, ça a fait le tour du monde. Pris dans la tourmente de la dictature, ces peuples ont osé se soulever. Ca a commencé en Tunisie, puis en Egypte, puis cela se propage encore dans d'autres pays comme la Libye ou la Syrie, tel un effet de domino. Certes, ces soulèvements laissent de grandes espérances mais ces mouvements sont loin d'aboutir à une révolution de liberté. En revanche, l'effet Internet a permis de développer et de propager ce sentiment de révolte. Internet pourrait bien servir, également, de moyen de communication "révolutionnaire" à l'Europe.

    Sur notre continent, l'Espagne est peut-être ce pays qui initiera un mouvement de révolte dans les pays occidentalisés. Et comment ne pas faire le lien entre ce qui se passe dans les pays arabes et l'Europe ? Certes, l'Espagne n'est pas une dictature qui prive les individus de libertés. Mais le peuple espagnol subit de plein fouet la mondialisation économique et marchande. Et comment ne pas penser également à ce que subissent les Grecs qui reçoivent de plein fouet un plan de rigueur et d'austérité ? Une politique qui a été imposée par l'Europe et le FMI pour sortir de la faillite. Des Etats européens qui explosent à petit feu dont les causes sont multiples : L'euro trop cher qui ralentit les exportations de nos entreprises, la concurrence féroce avec les Etats-Unis et la Chine, etc. Les Etats-Unis et la Chine, justement, que l'Europe prend, à tort, pour modèle, etc.  L'idéal serait ainsi de casser les barrières étatiques pour se baser sur les lois du marché. L'Europe veut progressivement casser les frontières et briser les politiques nationales tels que le SMIC et les missions sociales. D'ailleurs, le Directeur de la BCE, Jean-Claude Trichet s'est déjà montré hostile aux augmentations de salaire faites par l'Etat. Des hausses qui devaient répondre aux difficultés liées à la crise financière dont les premières victimes restent les populations défavorisées. Même François Baroin était monté au créneau pour condamner les propos de J-C. Trichet... Et même Nicolas Sarkozy en 2007 s'était étonné que la BCE mette à disposition de grosses sommes d'argent aux banques plutôt que de favoriser nos entreprises.

     Ainsi, pour les institutions européennes, il est vrai que la population chinoise gagne en moyenne 278 euros par mois alors pourquoi pas les salariés européens ? Jacques Séguéla, co-fondateur d'Havas, avait d'ailleurs fait cette petite phrase sympathique et révélatrice des distances qui éloignent les élites économiques du peuple : "Le salaire moyen d'un chinois, c'est 10% du SMIC, et ils sont heureux et ils se battent et y croient" (le 3 janvier 2011 sur BFM TV). 

    Mais dans quelle réalité vivent ces élites qui donnent des leçons au peuple ? Un peuple qui vit déjà avec la précarité et la progression lente vers la libéralisation du travail. Et ce sont les jeunes, les oubliés du XXIe siècle, qui paient aujourd'hui les politiques économiques désastreuses de leurs ainés. Le collectif "génération précaire" dénonce d'ailleurs régulièrement des abus qui sont aujourd'hui devenus des routines dans le milieu du travail. Le CDI est un rêve voire une illusion, le CDD une ambition et le stage est devenu un contrat à part entière. Avec un stage, l'entreprise ne paie qu'un tiers du smic, voire aucune rémunération (dans le cas où le stage dure moins de 2 mois). Certaines grandes entreprises ont, de fait, compris leur intérêt dans ce type de contrat. « Nous recrutons un stagiaire pour travailler sur le recrutement des stagiaires. » C’était l'une des offres proposées en avril 2010 par le site de Danone, rubrique « Carrières »... (source www.actuchomage.org). Il faut non seulement être compétent pour le stage mais aussi faire plus que le simple salarié dans l'espérance d'avoir un débouché... ce n'est bien souvent qu'une vaine illusion.

    Les jeunes sont devenus trop nombreux, trop compétents. Aujourd'hui il faut un Master (bac +5) pour espérer décrocher un petit job dans leur secteur et encore. Il y a quarante ans, sans bac, un individu pouvait grimper les échelons sociales de son entreprise et devenir pourquoi pas, cadre ou entrepreneur. Aujourd'hui, cela parait fantaisiste, irréaliste. Les jeunes sont devenus une menace pour les élites de la génération "mai 68" qui détient le pouvoir financier, économique et politique. Et cette dernière n'hésite pas à dénigrer le jeune considéré comme insouciant, voulant le confort à tout prix, désintéressé par la politique, mais lorsqu'il l'est, est toujours situé à l'extrême gauche voire chez les "anars"... En même temps, comment le jeune ne peut pas être révolutionnaire aujourd'hui (sans pour autant être extrémiste) ?

    L'écart se creuse indéniablement entre les jeunes et la génération 68. Le peuple espagnol l'a compris et refuse de sombrer. Mais cette révolte ne fera mouche que si elle trouve le moyen de se propager. Et la situation fait en ce moment une petite boucle. Puisqu'après le soulèvement d'une partie du peuple grec en 2008, voici qu'il revient dans la rue sous l'impulsion des "indignés" d'Espagne. Et cela, après que le gouvernement grec a lancé une autre vague de privatisations pour éponger une dette qui semble inéluctablement insurmontable. A quand un écho dans le Peuple italien, belge, hollandais, français ? Peut-être demain, peut-être ans cinq ans, peut-être dans dix ans... Seul un mouvement mondialisé peut aboutir à une crise salvatrice. Personne ne peut se satisfaire d'une révolution mais les élites poussent le citoyen à se révolter. En France, les exemples sont multiples comme, dernièrement, la proposition de Laurent Wauquiez d'imposer cinq heures de service social hebdomadaire aux bénéficiaires du RSA . Le ministre chargé des affaires européennes voit cette population comme une plaie qui ne rechercherait que l'assistanat, un "cancer pour la société." Ce qu'il ne semble pas savoir c'est que cette population vit dans la précarité. Et cette position libérale est proche des valeurs tenues par les "grands penseurs" de notre économie. Par exemple, pour Alain Minc, la France préfère rester dans une position d'Etat-providence plutôt que de répondre aux réalités de la mondialisation et se donner les moyens d'obtenir le plein emploi. Pour quel objectif ? En venir à une société américaine ou chinoise dans laquelle l'objectif prioritaire serait de réaliser le plein emploi, en laissant le marché fixer des salaires de misère ?

    Enfin, ne nous étonnons pas de voir que les positions économiques et financières de l'Europe changent avec le futur drecteur de la BCE, Mario Draghi qui appelle les Etats à plus de rigueur budgétaire. Alors que la Grèce, l'Espagne, l'Irlande, la France, et la vaste communauté européenne subissent des turbulences économiques., Mario Draghi a osé cette phrase, le 25 mai 2011, aux antipodes de la réalité : « Le succès de l'union monétaire a dépassé nos attentes les plus optimistes... »


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  • Avec l'affaire DSK, "le sexgate" français, Les journalistes anglo-saxon accusent le mutisme des journalistes français face aux précédents dossiers DSK. Mais le journaliste français a-t-il forcément tort ? le journaliste français n'est-il pas en train de prendre exemple sur le modèle anglo-saxon ? Quelques éléments de réponse.

    Elle fait la une de nos quotidiens et de nos JT et cela va durer encore plusieurs semaines : l'affaire DSK. Pourtant chaque jour, les mêmes infos retombent et les articles se répètent. Deux cultures s'opposent : l'actualité DSK vue par les Américains, et l'actualité comme elle devrait être vue en France. Tout d'abord, brièvement, petit rappel historique. Aux Etats-Unis, la presse est considérée comme un 7ème pouvoir. Le journaliste se voit davantage un rôle social qu'en France et c'est directement lié à la philosophie des Lumières du XVIIIe siècle. Cette mission sociale est même inscrite dans la Constitution : « Le Congrès ne fera aucune loi [...] qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse. » Aux Etats-Unis, tout peut être montré, dit et même se faire partisan d'une cause (exemple de la FOX aux Etats-Unis, proche des Conservateurs et explicitement favorable à la guerre en Afghanistan et en Irak). Egalement, la frontière entre l'activité publique et la sphère privée, d'un homme politique par exemple, est même totalement effacée. Une vision qui fait l'apologie du sensationnalisme.

    A contrario, en France, la liberté de la presse a toujours connu des limites que les anglo-saxons, aujourd'hui, sont en train de critiquer. En effet, des limites sont imposées aux médias avec entre autres, la protection de la vie privée. La loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 est l'un des textes fondateurs pour la France. Des délits de presse sont instaurés. Ainsi, on ne peut pas tout dire, ni tout montrer. Ce petit rappel montre à quel point la distance entre la presse française et américaine devrait être grande. Pourtant, l'affaire DSK témoigne des limites des deux conceptions.

    En France, les médias ont relayé les images américaines de Dominique Strauss-Kahn, menotté, à sa sortie du commissariat puis de sa comparution devant un tribunal pénal. Ceci est un fait unique en France. Dominique Strauss-Kahn bénéficie de la présomption d'innocence et la diffusion de ces extraits est condamnable puisqu'elle porte atteinte à la personne. La presse française se met même à traquer la moindre photo, la moindre info sur l'identité et sur la vie de la plaignante, la femme de chambre. Ici, le sensationnel l'emporte sur la dignité de l'information. Les pincettes n'existent même plus.

     Avant cette entrave à la tradition française, la presse évitait de rapporter la vie privée même excentrique d'un homme politique (sauf si celui-ci l'accepte). La loi du 17 juillet 1970 a introduit dans le code civil une disposition selon laquelle " chacun a droit au respect de sa vie privée ", la presse française s'efforce donc de respecter la frontière entre vie privée et vie publique. Une morale que les anglo-saxons remettent en cause. Pour eux, les escapades amoureuses, la vie sexuelle frivole de DSK auraient mérité d'être vu du public. C'est l'inquisition pour la transparence ! La presse française préfère considéré cela comme du voyeurisme, comme une atteinte à la vie privée : Chacun ayant droit dans sa vie privée d'avoir la vie sexuelle qu'il souhaite, dans les limites de la loi. Avant l'entorse à la règle journalistique française, DSK était donc "protégé" par les médias. Pourtant les médias français se sont détournés de cet entendement.

    A chaque jour, son lot de retransmission d'images d'un homme abattu et presque déjà condamné par la morale bien-pensanteLa presse française s'est engouffrée dans le sensationnalisme et le CSA se garde bien de donner des sanctions.


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  • Le gouvernement insiste toujours sur le fait qu'il n'y ait eu aucune négociation concernant la libération de Clotilde Reiss. Pourtant de plus en plus de preuves tendent à affirmer le contraire mais pourquoi dès lors le gouvernement s'obstine-t-il ?

    Tout d'abord qui est Clotilde Reiss, du moins en apparence ?

    Jeune femme de bientôt 25 ans, étudiante à l'IEP de sciences politiques de Lille et qui, pour son mémoire de Master, est allée en Iran pour un stage. Son objet d'étude : Comprendre la politique iranienne dans la crise nucléaire.

    Durant son "stage", elle est reconnue coupable en août 2009, pour la justice irannienne, d'espionnage. Clotilde Reiss aurait pris des photographies de manifestations. Elle aurait envoyé par mails des photos de ces mouvements de contestations et d'avoir rédiger des notes sur ces événements. Clotilde Reiss a avoué avoir participé à ces manifestations et d'avoir envoyé des mails à l'Institut Français de Recherche en Iran. Condamnée pour au moins 5 ans de prison, elle est finalement libérée le 16 mai 2010 par l'Iran, Clotilde Reiss rentre en France.

    C'est alors que toute la presse et l'opposition politique se posent la question de : Comment la France-a-t-elle pu récupérée une condamnée française d'Iran ? Et qui est Clotilde Reiss ? une simple étudiante ?

    On a un ancien sous-directeur de la DGSE qui commence à parler. Maurice Dufresse évoque le travail de Mademoiselle Reiss pour les services secrets français sans qu'elle fasse partie du service d'espionnage.

    Le gouvernement français affirme avec détermination, face aux pressions médiatiques et de l'oppostion, "aucune  négociation n'a été faite". Pour Bernard Kouchner (ministre des affaires étrangères) la libération de Clotilde Reiss n'a fait l'objet "d'aucune contrepartie" de la part de Paris, notamment s'agissant du sort de prisonniers iraniens détenus en France.

    Etrange pourtant, 2 jours après la libération de Clotilde Reiss, l'iranien Ali Vakili Rad, assassin de Shapour Bakhtiar (ancien premier ministre sous le gouvernement du Chah d'Iran) incarcéré en France est libéré et ramené dans son pays d'origine. Coïncidence ou marchandage ?

    Surprenant d'autant plus que, comme l'indique le site de rmc.fr, Mahmoud Ahmadinejad avait lié le sort de Clotilde Reiss à la libération d'Iraniens détenus en France... Déclaration faite le 22 septembre 2009 lors d'un entretien sur France 2.

    Etrange non ?

    Le secrétaire d'Etat chargée aux affaires européennes, Pierre Lellouche insiste : "Je déments catégoriquement les allégations ridicules selon lesquelles Melle Reiss aurait collecté des renseignements pour le gouvernement français et a fortiori qu'elle ait été employée par nos services de renseignements." Cela nous ferait penser qu'effectivement l'Iran est peut-être en train de jouer sur la médiatisation d'une affaire, allée beaucoup trop loin.

    Oui mais voilà que pointe le bout de son nez un acteur inattendu et même plusieurs acteurs...

    Le Sénégal affirme avoir joué un rôle dans la libération de la jeune femme en accord avec l'Elysée. Abdoulaye Wade, le président sénégalais (et interlocuteur privilégié de Mahmoud Ahmadinejad) affirme et se réjouit d'avoir été un des acteurs de sa libération. Il évoque aussi les actions du Brésil et de la Syrie dans le processus de libération de Clotilde Reiss. Le président sénégalais va encore plus loin. Selon Abdoulaye Wade, l'Elysée aurait remercié ces Etats lors de la libération de Clotilde Reiss.

    Certains députés de la majorité comme de l'opposition se sont évidemment exprimés et émis un doute sérieux quant à un "non marchandage de la part de la France vis-à-vis de l'Iran." On sait que, et l'affaire Ingrid Bétancourt étant le reflet le plus médiatique ces dernières années, la France négocie, contre des sommes d'argent importantes, la libération de ses otages (ou prisonniers) retenus dans des pays étrangers. Mais quel est l'intéret de notre Etat et de nos services secrets à cacher ce qui semble pour, de plus en plus de députés, une évidence à leurs yeux : un marchandage entre l'Iran et la France ? Et Clotilde Reiss est-elle une jeune femme si innocente qu'il n'y paraît ?

    Jonas


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  • Le président Nicolas Sarbozy l’a annoncé : la burka (voile intégral) doit être interdite. Fadela Amara (secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville), Xavier Bertrand (secrétaire général de l‘UMP), Brice Hortefeux (ministre de l‘intérieur) ou encore le premier ministre, François Fillon, sont tous d’accord sur ce principe et suivent la position de leur chef. Mieux encore, le sujet de la burka est tellement brûlant que François Fillon n’excluait pas la procédure d’urgence et passer en force une loi visant à interdire le port de la burka. Le Burka est donc si dangereuse dans notre société, au point de l’interdire dès cet été.
    Le président du Sénat, Gérard Larcher, et le président de l’assemblée nationale, Bernard Accoyer ont mis un peu le holà à tous ces effets d’annonce et appelé à une procédure législative sans précipitation. Calmons-nous et discutons.
    Et surtout réfléchissons à ce que nous sommes en train de faire. Le gouvernement a le sentiment louable que la burka dénigre la personnalité de la femme. La burka est le reflet d’un retour en arrière des avancées en faveur des femmes. Soit, mais réfléchissons encore. Sous ces paroles louables se cachent finalement un vide. Un vide philosophique et politique. En gros, ce que fait le gouvernement n’est autre que la réalisation d’amalgames entre islamisme, taliban, burka, soumission de la femme, possibles futures poseuses de bombes (couvertes par le voile donc indétectables par les forces de l‘ordre). Soyons sérieux.
    Une loi d’urgence contre le port d’un habit même d’
    un voile intégrale revient à revenir sur le concept de la liberté, un des piliers de notre république. Une loi interdisant le port de ce vêtement doit avoir pour justification  : une menace directe pour la population. Mais les anti-burka se rendent-il compte que ce voile peut être portée volontairement par ces femmes? Bien sûr que la burka me gêne lorsque je vois une femme la porter. Mais de quel droit me permettrai-je de juger cette femme et de quel droit me permettrai-je d’interdire son port ? Non.
    Il me semble que le principe de la liberté en France est bien de veiller à ce que la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres. En quoi une femme portant la burka gêne à ma liberté et à celle de son entourage ? Rien. Ce serait même remettre en cause la capacité de la femme à penser et à agir librement, ce qui revient donc à faire de l’anti-féminisme !
    Il ne fait aucun doute que, pour certaines d’entre elles, la burka est une contrainte imposée par leur mari. Je n’en doute pas. Mais que fait-on pour celles qui choisissent ce voile ? J’en suis sûr les femmes qui font cet acte volontaire ne sont pas toutes des talibanes.
    En interdisant la burka, on pourrait alors interdire demain les slips de bain parce que c’est manifestement une atteinte à la pudeur. Et si la burka est interdite parce qu’elle masque le visage de la femme : les écharpes et les cagoules n’ont plus qu’à bien se tenir. Pour une question religieuse ? Dans ce cas la soutane sera aussi sous le coup de la loi.
    Et qu’on ne me dise pas que les quelques 2 000 femmes (selon un rapport confidentiel du ministère de l'Intérieur sur l'islam que Le Figaro a retransmis le 09/09/2009) portant la burka menacent la sécurité intérieure ou menacent la liberté des uns !
    Non mais faire peur aux gens avec la nécessité absolue de faire une loi anti-burka pour deux mille femmes est peut-être plutôt le signe que le gouvernement tente de reprendre des électeurs à une extrême droite remise sur pied depuis les régionales 2010. Un gouvernement déjà en campagne pour 2012. C’est peut-être aussi pour éviter des sujets sensibles (de vrais sujets dont le gouvernement devrait s’inquiéter) comme… la dette de la France par exemple ? la crise en Grèce qui peut faire effet de domino sur toute l’Europe? le regain du chômage ?

    Jonas


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