• Les attentats de Nice dévoilent une nouvelle plaie dans notre France. Une France touchée par l'islamisme radical, heurtée depuis 2012 à des actes lâches et odieux. Là où la France devrait se construire autour des valeurs républicaines, des élus ne s'empêchent pas de récupérer politiquement les événements et, ce, de manière lamentable. D'Alain Juppé à l'extrême droite en passant par des philosophes, la France serait 1) soit la victime du pouvoir socialiste, 2) soit la seule coupable des événements (le meurtrier de Nice étant excusé). Ce blog témoigne des articles critiques sur le pouvoir Hollande/Valls. Pourtant, s'il y a un bien un moment où l'unité doit être préservée, c'est lors de ces épisodes sombres de l'histoire française. 

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  • Loi travail adoptée : tout le monde est perdant !

    Un deuxième 49.3 brandi, une motion de censure - de gauche - qui n'a pu aboutir, une droite qui a souhaité laisser la gauche manoeuvrer... Oui, cet énième épisode institutionnel a montré un monde politique et syndical bien malade. On pourrait penser que le 1er ministre, Manuel Valls, a réussi son "coup politique" en faisant capoter la contestation et réussissant à faire adopter la loi travail. En réalité tout le monde est perdant : 

    1) Manuel Valls, épaulé à la dernière minute par les instances du Parti Socialiste, n'a jamais autant divisé la gauche.

    2) Hormis la bande des 56 (signataires d'une motion de censure, qui n'a pu se concrétiser. Il fallait, au minimum, 58 noms), la majorité de la fronde de gauche a reculé face aux menaces d'exclusion du PS et d'une éventuelle investiture dans une circonscription électorale. Une fronde qui se retrouve donc totalement décrédibilisée, par manque de convictions.

    3) Les syndicats, en règle générale (la CGT en tête), ont perdu la bataille idéologique.

    4) La droite d'opposition s'en tire un peu mieux mais reste piégée par son manque de clarté sur sa vision de la loi travail (différences de points de vue, notamment, entre les Pro-Juppé, les libéraux et les gaullistes sociaux).

    En fait, il y a un vainqueur de toute cette mascarade... Et ce vainqueur est extrémiste.


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    Jour après jour, on comprend l'acharnement d'un gouvernement à persister dans sa loi travail El Khomri (ou El Macron selon votre désir) : l'Union Européenne et sa Commission mettent la pression sur la France. Ses volontés : assouplir le marché du travail et, de fait, réduire les droits du travail ; permettre une concurrence débridée, certes faussée par le dumping social, mais avantageuse pour le grand patronat et la technocratie. Coralie Delaume en avait fait un bref résumé pour le Figarovox. Maintenant, l'U.E. ne se cache plus derrière son petit doigt pour renier les valeurs sociales et sociétales de l'espace européen. L'idéal humaniste n'est cru que par ceux qui veulent bien y croire. Normal : les utopies n'ont aucun intérêt financier. L'U.E. est pragmatique et aussi froide qu'une porte de prison : les citoyens sont des bons à consommer et à produire. 

    Dans cette logique, rien d'étonnant à ce que la Commission européenne ouvre une procédure d’infraction contre la France. Celle-ci prévoyait d’imposer à partir du 1er juillet un salaire minimum - un smic - pour les chauffeurs routiers étrangers. « La Commission a décidé d’adresser une lettre de mise en demeure » à Paris, ce qui « constitue la première étape de la procédure d’infraction », a précisé l’institution européenne. La France partait, là, dans une bonne intention. Et, il faut bien l'avouer, socialement, c'est plutôt rare en ce moment.

    Conclusion : l'U.E. approuve définitivement le dumping social et la concurrence déloyale, en son sein, des salariés étrangers à bas coût... Etait-ce là l'idée européenne ? Etait-ce là le rêve européen ? Légitimer et profiter de la misère sociale des pays de l'est (d'où viennent, principalement, les chauffeurs routiers) ? A ce sujet, on ne peut rien attendre de notre cher commissaire européen, d'origine socialiste, Pierre Moscovici. Lui-même ayant déjà menacé la France, en février, de sanctions si celle-ci ne réduisait pas les déficits publics. Une France qui voyait ses dépenses augmenter par l'Etat d'urgence.

    Elle est belle notre Europe. Une belle utopie du XIXe siècle... Pardon du XXIe siècle. 

     

    Jonas

     


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