• La sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne a été actée, par référendum, à plus de 52% des voix et une participation massive à plus de 70%. Le peuple britannique a décidé... Sauf que les commentateurs et éditorialistes français ne comptent pas en rester là. Quitte à mépriser le vote ?

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  • Cela fait bientôt quatre mois que les manifestations contre la loi travail El Khomri se poursuivent dans la rue. Qu'en est-il du débat de fond ? Seule la rue semble le souhaiter...

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    Jour après jour, on comprend l'acharnement d'un gouvernement à persister dans sa loi travail El Khomri (ou El Macron selon votre désir) : l'Union Européenne et sa Commission mettent la pression sur la France. Ses volontés : assouplir le marché du travail et, de fait, réduire les droits du travail ; permettre une concurrence débridée, certes faussée par le dumping social, mais avantageuse pour le grand patronat et la technocratie. Coralie Delaume en avait fait un bref résumé pour le Figarovox. Maintenant, l'U.E. ne se cache plus derrière son petit doigt pour renier les valeurs sociales et sociétales de l'espace européen. L'idéal humaniste n'est cru que par ceux qui veulent bien y croire. Normal : les utopies n'ont aucun intérêt financier. L'U.E. est pragmatique et aussi froide qu'une porte de prison : les citoyens sont des bons à consommer et à produire. 

    Dans cette logique, rien d'étonnant à ce que la Commission européenne ouvre une procédure d’infraction contre la France. Celle-ci prévoyait d’imposer à partir du 1er juillet un salaire minimum - un smic - pour les chauffeurs routiers étrangers. « La Commission a décidé d’adresser une lettre de mise en demeure » à Paris, ce qui « constitue la première étape de la procédure d’infraction », a précisé l’institution européenne. La France partait, là, dans une bonne intention. Et, il faut bien l'avouer, socialement, c'est plutôt rare en ce moment.

    Conclusion : l'U.E. approuve définitivement le dumping social et la concurrence déloyale, en son sein, des salariés étrangers à bas coût... Etait-ce là l'idée européenne ? Etait-ce là le rêve européen ? Légitimer et profiter de la misère sociale des pays de l'est (d'où viennent, principalement, les chauffeurs routiers) ? A ce sujet, on ne peut rien attendre de notre cher commissaire européen, d'origine socialiste, Pierre Moscovici. Lui-même ayant déjà menacé la France, en février, de sanctions si celle-ci ne réduisait pas les déficits publics. Une France qui voyait ses dépenses augmenter par l'Etat d'urgence.

    Elle est belle notre Europe. Une belle utopie du XIXe siècle... Pardon du XXIe siècle. 

     

    Jonas

     


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