• Le gouvernement insiste toujours sur le fait qu'il n'y ait eu aucune négociation concernant la libération de Clotilde Reiss. Pourtant de plus en plus de preuves tendent à affirmer le contraire mais pourquoi dès lors le gouvernement s'obstine-t-il ?

    Tout d'abord qui est Clotilde Reiss, du moins en apparence ?

    Jeune femme de bientôt 25 ans, étudiante à l'IEP de sciences politiques de Lille et qui, pour son mémoire de Master, est allée en Iran pour un stage. Son objet d'étude : Comprendre la politique iranienne dans la crise nucléaire.

    Durant son "stage", elle est reconnue coupable en août 2009, pour la justice irannienne, d'espionnage. Clotilde Reiss aurait pris des photographies de manifestations. Elle aurait envoyé par mails des photos de ces mouvements de contestations et d'avoir rédiger des notes sur ces événements. Clotilde Reiss a avoué avoir participé à ces manifestations et d'avoir envoyé des mails à l'Institut Français de Recherche en Iran. Condamnée pour au moins 5 ans de prison, elle est finalement libérée le 16 mai 2010 par l'Iran, Clotilde Reiss rentre en France.

    C'est alors que toute la presse et l'opposition politique se posent la question de : Comment la France-a-t-elle pu récupérée une condamnée française d'Iran ? Et qui est Clotilde Reiss ? une simple étudiante ?

    On a un ancien sous-directeur de la DGSE qui commence à parler. Maurice Dufresse évoque le travail de Mademoiselle Reiss pour les services secrets français sans qu'elle fasse partie du service d'espionnage.

    Le gouvernement français affirme avec détermination, face aux pressions médiatiques et de l'oppostion, "aucune  négociation n'a été faite". Pour Bernard Kouchner (ministre des affaires étrangères) la libération de Clotilde Reiss n'a fait l'objet "d'aucune contrepartie" de la part de Paris, notamment s'agissant du sort de prisonniers iraniens détenus en France.

    Etrange pourtant, 2 jours après la libération de Clotilde Reiss, l'iranien Ali Vakili Rad, assassin de Shapour Bakhtiar (ancien premier ministre sous le gouvernement du Chah d'Iran) incarcéré en France est libéré et ramené dans son pays d'origine. Coïncidence ou marchandage ?

    Surprenant d'autant plus que, comme l'indique le site de rmc.fr, Mahmoud Ahmadinejad avait lié le sort de Clotilde Reiss à la libération d'Iraniens détenus en France... Déclaration faite le 22 septembre 2009 lors d'un entretien sur France 2.

    Etrange non ?

    Le secrétaire d'Etat chargée aux affaires européennes, Pierre Lellouche insiste : "Je déments catégoriquement les allégations ridicules selon lesquelles Melle Reiss aurait collecté des renseignements pour le gouvernement français et a fortiori qu'elle ait été employée par nos services de renseignements." Cela nous ferait penser qu'effectivement l'Iran est peut-être en train de jouer sur la médiatisation d'une affaire, allée beaucoup trop loin.

    Oui mais voilà que pointe le bout de son nez un acteur inattendu et même plusieurs acteurs...

    Le Sénégal affirme avoir joué un rôle dans la libération de la jeune femme en accord avec l'Elysée. Abdoulaye Wade, le président sénégalais (et interlocuteur privilégié de Mahmoud Ahmadinejad) affirme et se réjouit d'avoir été un des acteurs de sa libération. Il évoque aussi les actions du Brésil et de la Syrie dans le processus de libération de Clotilde Reiss. Le président sénégalais va encore plus loin. Selon Abdoulaye Wade, l'Elysée aurait remercié ces Etats lors de la libération de Clotilde Reiss.

    Certains députés de la majorité comme de l'opposition se sont évidemment exprimés et émis un doute sérieux quant à un "non marchandage de la part de la France vis-à-vis de l'Iran." On sait que, et l'affaire Ingrid Bétancourt étant le reflet le plus médiatique ces dernières années, la France négocie, contre des sommes d'argent importantes, la libération de ses otages (ou prisonniers) retenus dans des pays étrangers. Mais quel est l'intéret de notre Etat et de nos services secrets à cacher ce qui semble pour, de plus en plus de députés, une évidence à leurs yeux : un marchandage entre l'Iran et la France ? Et Clotilde Reiss est-elle une jeune femme si innocente qu'il n'y paraît ?

    Jonas


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  • L'UMP est en pleine division entre villepinistes, pro-sarkozystes, déçus du sarkozysme, etc.
     Nicolas Sarkozy affiche une côte de popularité au plus bas (près de38 % d'opinions défavorables sur notre président en mai, soit trois point de plus qu'en avril). Une belle aubaine pour nos amis socialistes qui pensent certainement déjà à la coupe de champagne qu'ils dégusteront pour leur victoire en 2012. Eh bien amis lecteurs, cette victoire nos amis socialistes en sont convaincus. Tellement convaincus qu'ils ont oublié une de leur promesse faite à leurs électeurs, déçus des tactiques politiciennes, des habituels affrontements de leaders et évidemment des éternels défaites : d'être au travail pour la construction d'un projet, d'un véritable projet pour 2012, pour ne pas répéter l'erreur de 2002 et de 2007.

     

    Eh bien nos amis socialistes ont oublié cette petite promesse pour retomber dans leurs travers. Et celui-là me reste au travers de la gorge. Duper ses propres électeurs. Oui je ne suis certes pas un électeur mais je crois en la politique et je ne crois pas dans les manoeuvres politiciennes de dirigeants avides de pouvoir. Alors vous êtes en train de vous demander : de quoi je parle mes amis lecteurs ?


    Cela fait environ une semaine, plusieurs papiers1 sont parus dans nos journaux pour révéler ce qui semble déjà un gouvernement après le formidable succès électoral de 2012 ! Parlons déjà de succès puisque les leaders socialistes ont déjà tout prévu :

    Dans la note de 4 pages que Dominique Strauss-Khan (directeur du FMI) aurait commandé, on trouve :


    1er ministre : Martine Aubry (actuelle première secrétaire du parti socialiste)

    Ministère des affaires étrangères : Laurent Fabius (pourtant, à la base, pour le "non" à la constitution européenne et pour une politique européenne et étrangère bien différente de Martine Aubry)


    Pour confirmer cette note, un article du Nouvel Obs évoque un coup de fil de l'automne dernier au cours duquel Pierre Moscovici aurait eu un proche de DSK au téléphone. Ce dernier lui aurait dit : “J'ai une mauvaise nouvelle pour toi, tu n'auras pas les Affaires étrangères. Le Quai, c'est pour Fabius, pour toi, ce sera Bercy!“.

    Martine Aubry prendrait donc ses distances avec DSK, distribuant les postes à tour de bras à ses proches mais aussi à quelques opportunistes.

    Continuons sur les postes pourvus selon Le Post :

    Présidence de l'Assemblée Nationale : Ségolène Royal (mouai, vu comme la démocratie règne au sein du conseil régional de Poitou Charente, j'imagine qu'elle aura également une main de fer sur cette assemblée2)

    Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie : Pierre Moscovici


    Le Post a tenu à confirmer que les proches DSK démentent formellement l'existence de cette note, mais l'un des auteurs du livre  "DSK-Sarkozy, le duel" ( d’Alexandre Kara et Philippe Martina) dont on trouve cette note, affirme le contraire.
     Et si cette note n'existait pas, il serait étrange que la conversation entre Pierre Moscovici et un collaborateur de DSK corrobore l'hypothèse du Post.

    Moi je me mets à la place des partisans d'Arnaud Montebourg. Quel est son porte-feuille ministériel ? A la justice comme garde des sceaux ?

     

    1 : L''Express, le NouvelObs et LePost entre autres ont fait l'écho de cette nouvelle.

    2 : Voir à ce sujet :http://www.marianne2.fr/Clash-entre-Segolene-Royal-et-un-elu-socialiste-au-Conseil-regional_a84362.html


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